(avec Maurice Biraud)

Comment ne pas s’atendrir devant la petite
Devant ses yeux innocents
Devant son sourire
Elle change depuis quelque temps
Elle pousse la petite
Déjà femme mais pourtant
Ce n’est qu’une enfant

Une enfant on a tout vu
Qu’est-ce qu’il faut entendre
Quand je pense qu’on a faïlli
Hier te surprendre
Essayant de m’embrasser
Moi me laissant faire
Il n’est pas si mal l’ami, l’ami de mon père

Un jour les oisillons
Prennent leur envol
Les petits deviennent grands
Il n’y a plus d’enfants
Un jour les oisillons prennent leur envol
Les petits deviennent grands
Il n’y a plus d’enfants

Elle est fragile comme une fleur
Si douce la petite
Quand je pense qu’un homme pourrait
Lui briser le coeur
De sa candeur profiter
Toucher la petite
J’ai bien envie malgré moi de la protéger

Me protéger allons bon
Voilà qu’il recommence
Avec un prof comme toi
J’aurais de la chance
J’apprendrais évidemment
Mille choses à faire
Il est futé croyez moi, l’ami de mon père

Un jour les oisillons
Prennent leur envol
Les petits deviennent grands
Il n’y a plus d’enfants
Un jour les oisillons prennent leur envol
Les petits deviennent grands
Il n’y a plus d’enfants

Comment ne pas s’attendrir devant la petite
Devant tes yeux innocents
Devant ton sourire
Elle change depuis quelques temps
Elle pousse la petite
Toi tel que je te connais
Tu ne changeras jamais

Un jour les oisillons
Prennent leur envol
Les petits deviennent grands
Il n’y a plus d’enfants
Un jour les oisillons prennent leur envol
Les petits deviennent grands
Il n’y a plus d’enfants

Un jour les oisillons prennent leur envol
Les petits deviennent grands
Il n’y a plus d’enfants
Un jour les oisillons prennent leur envol
Les petits deviennent grands
Il n’y a plus d’enfants